PRENDRE EN COMPTE L'INCERTITUDE
DU PROJET
Les données proposées sont contingentes de différents scénarios de climat et des modes de conduite sylvicole pris en compte. Ce ne sont pas des "prévisions" du futur mais des projections conditionnées à des hypothèses d'évolution du climat. Il est impossible de donner une probabilité de réalisation de chacun des scénarios envisagés: ils sont a priori équiprobables et représentent toute une étendue de futurs possibles. Ces projections permettent cependant de comprendre les effets climatiques sur le fonctionnement des forêts en comparant des climats plus (RCP 8.5) ou moins (RCP 2.6) perturbés. Sous un climat donné, comparer entre eux différents itinéraires techniques permet aussi d'apprécier les principaux impacts de la sylviculture sur la forêt.

SOURCES

Les modèles et leur paramétrage.

Erreur épistémique

Comme tous les modèles, ceux qui sont utilisés ici simplifient et tronquent la réalité, ils génèrent donc une erreur. A titre d’exemples :

  • Les effets mécaniques du vent sur la croissance, de la pénombre et des rediffusions d'ordre 2 et plus sur le bilan radiatif et la photosynthèse, tout comme les variations sous couvert du microclimat, ne sont pas représentés. Leurs effets sont donc ignorés.
  • Les hétérogénéités et variabilités d’ordre génétique ou phénotypique ne sont pas prises en compte : les strates végétales sont considérées comme homogènes.
  • Certains des processus contrôlant la productivité et le fonctionnement ne sont pas pris en compte. Citons le cycle de l’azote et du phosphore, l’herbivorie ou les processus de dépérissement incluant des ravageurs ou des maladies.
L’erreur épistémique n’est pas quantifiable et peut biaiser les sorties de modèle, autrement dit générer une erreur systématique, positive ou négative, sur les données simulées. Elle peut néanmoins s’apprécier par des évaluations comparant les sorties de modèle avec des données observées.

Erreur de paramétrage

Les valeurs des paramètres utilisés par ces modèles (258 dans GO+) sont obtenues à partir d’expérimentations ou de réseaux d’observation (RENECOFOR, ICOS, GIS Coop de données …). Elles sont empreintes d’erreurs d’échantillonnage, de mesure et d’artefacts. Les erreurs générées sur les variables de sortie qui vous sont proposées ot été estimées (Moreaux et al . 2020). Elles sont le plus souvent non systématiques.

Les données d'initialisation.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum. Neque viverra justo nec ultrices dui. Id volutpat lacus laoreet non curabitur gravida arcu ac tortor. Amet risus nullam eget felis eget nunc lobortis mattis. Lorem dolor sed viverra ipsum nunc aliquet. Quis enim lobortis scelerisque fermentum dui faucibus. Volutpat sed cras ornare arcu dui vivamus arcu. Semper viverra nam libero justo laoreet sit. Ac turpis egestas sed tempus urna et pharetra. Nulla aliquet enim tortor at auctor urna nunc. Consectetur adipiscing elit pellentesque habitant morbi tristique senectus et netus. Cras semper auctor neque vitae tempus quam pellentesque nec. Ac tortor dignissim convallis aenean et tortor at risus. Sed tempus urna et pharetra pharetra massa massa. Suspendisse interdum consectetur libero id. Tincidunt eget nullam non nisi est sit amet facilisis.

Les scénarios climatiques.

Les scénarios futurs utilisés dans Forêts-21 et leur régionalisation sont également affectés par les sources d'erreurs évoquées ci-dessus. Les modèles climatiques ALADIN incluent de surcroît une dimension stochastique additionnelle propre aux schémas d’atmosphère qu’ils utilisent. Les scénarios climatiques 2006-2100 doivent se comprendre comme autant de futurs également possibles. Ils sont cohérents car construits à partir de modèle mécanistes globaux prenant en compte de façon dynamique les échanges atmosphère - continents – océans, l’effet des glaces de mer et de terre et les émissions et échanges de gaz à effet de serre, aérosols. La trajectoire récente des émissions de gaz à effet de serre fossile correspond au scénario RCP 8.5 (voir le site du Global Carbon Project, très bien documenté, et les données collectées e.g. par le réseau ICOS et la NOAA). Mails il n’est pas possible de prévoir comment les émissions humaines se comporteront dans le futur, ni quel scénario serait le plus probable de 2020 à 2100. On peut présumer que les émissions fossiles resteront sous la borne supérieure du RCP 8.5 et espérer qu’elles vont aller en diminuant et se rapprocheront du RCP 4.5, voire moins.

Forêts-21 © 2022 - INRAE